When Mai meets Mai

Mes Aventures Célibataires

(English version below)

Voilà des mois que j’essaie de vous écrire ce post. Je ne parvenais pas à vous parler de mon célibat, sans parler de plusieurs personnes (des tonnes au moins) qui n’ont pas demandé à être citées, ni même à se reconnaitre ici, et j’aimerais être délicate et… ça n’est pas mon fort.

Du coup, je ne vais pas vraiment vous parler de mes expériences mais de tout ce que le célibat m’a appris. On tente l’affaire

 

Apprentissage n°1 >>> le célibat, ça fait chier

Je me vois encore il y a 6 ans appelant mon frère en chialant ma mère « mais je vais jamais retrouver quelqu’un. et puis j’ai deux mômes, et puis…

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(la suite du dialogue étant :-when? – In 8 years!)

Le frangin à l’époque ne pouvait pas s’empêcher de rire. Et de constater l’écart énorme entre la vie de quelqu’un(e) vue par l’autre et la vie de ce même quelqu’un(e) telle qu’il/elle la vit, notamment lorsque l’il/elle est guidé(e) de manière très perverse par ses émotions : le propre du mal-être c’est de faire en sorte que ça dure… un max.

Donc l’apprentissage n°1 n’était pas tant le célibat que l’image que je m’en faisais. Et pour moi le célibat, c’était un truc de losers.

Et j’écris ce post surtout pour celles et ceux qui souffrent de ça : de se sentir loser parce qu’ils sont célibataires. En vérité, la lose, c’est surtout de penser ça. Comme Sally, et tant d’autres, j’ai fini par arrêter de chialer, comme elle et tant d’autres, je me suis mouchée un bon coup, et puis j’ai pris le parti de Harry : me regarder avec tendresse « c’que t’es con quand tu dis n’importe quoi. mais qu’est ce que je t’aime quand même. »

 

Apprentissage n°2 >>> le célibat, c’est bath

j’ai plutôt vécu de belles histoires. avec des mecs plutôt top. mais les relations étaient souvent de type « compliqué » (on pourra trouver plein de sous catégories au type « compliqué », mais je vous laisse faire car je tente d’être… délicate).

Du coup, le couple me prenait beaucoup de temps et d’énergie, autant de temps et d’énergie, que célibataire, je pouvais dédier à de l’exploration…

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… YES!

 

Apprentissage n°3 >>> le célibat,  c’est essentiel

Outre mes « explorations », je me suis dit que ce serait un temps dédié à devenir quelqu’un… que j’aimerais bien!

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Vous connaissez mes nombreuses déambulations, interrogations, etc… mais le fond du fond, c’est que je ne m’aimais pas tant que ça. que je ne savais pas qui j’étais, que je ne savais pas ce qui me plaisait véritablement. Alors pourquoi demander à quelqu’un de le faire pour moi?

Il était grand temps de grandir. Certains diraient de devenir une femme. C’est donc passé par des psy, en tout genre (classiques, corporels) des naturopathes, de la méditation en pleine conscience, de la danse… du blogging! tout le temps que je n’accordais plus à sauver un couple, je l’accordais à grandir. Certains sont grands déjà jeunes, grandissent davantage encore depuis ce « centre » là, mais pour ma part, ça n’était pas le cas. je devais assainir mille choses avant de pouvoir me développer.

Je crois que le point d’orgue a été mon stage en MBSR. Nous avions fini par une méditation de la bienveillance en nous souhaitant tout plein de belles choses. J’avais tellement pleuré… tellement j’avais jamais pensé à me souhaiter de belles choses. Vous voyez ce que je veux dire? Depuis, je médite peu, env. 1 fois par semaine, mais j’applique quotidiennement ce que j’ai appris lors de ce stage. Notamment à ne pas m’identifier à mes émotions négatives.

Petit à petit, je me suis sentie heureuse. enfin, je veux dire profondément heureuse. ça n’était pas qu’une check-list de choses qui allaient bien (« okay donc la santé ça va, les mômes ça va, le boulot ça va, les amis ça va, la famille ça va etc »), parce que la somme de choses qui « vont » bien, ne signifie pas une vie dans laquelle on « est » bien. Mais là oui, ça se précisait, c’était un sentiment très simple de « je me sens bien ».

De ce noyau heureux, je me suis rendue compte que je ne désirais plus à tout prix être en couple. Et la bienveillance que je m’étais offerte me protégeais en quelque sorte de mauvais choix : j’étais tellement bien dans ma vie que j’allais pas me faire chier avec un couple de type « compliqué ».

Et plus jamais je me retrouverais dans la partie 1 de ce post, ce qui m’amène à la 4e partie dudit post.

 

Apprentissage n°4 >>> le célibat, ça fait chier

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Comme le disait Sophie, j’avais pour autant, pas lâché l’affaire.

Alors, il y a eu cette conversation, ces dizaines de conversations sur le sujet. J’avais même fait un diner meuffes avec 15 copines sur le thème très explicite : « TROUVONS UN MEC A MAI »

HAHAHAHAHA! (un ami m’a soufflé la semaine dernière que j’aurais dû faire ce diner avec des mecs). Ce qu’il en ressortait c’était 2 choses :

> Mai, « elle voit pas ». > fallait donc que je « vois ». que j’améliore mon awaresness, notamment de moi-même. okay go.

> Mai, il lui faut un « vrai mec ». > beh ils étaient pas en carton mes mecs! C’est pas très délicat ca! putain de merde, ça veut dire quoi un « vrai » « mec »?!! peut être que je devrais devenir une « vraie » femme? mais putain de merde… ça veut dire quoi une « vraie » femme?

d’autres personnes me disaient « le problème, c’est que tu es pas dispo / tu bosses trop / tu es trop libre… et sinon, avec de gros seins ce serait mieux non? »… plus ça allait et plus je me disais « le problème c’est que…?!!! » alors vraiment c’est un problème? oui? non?

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petit à petit, j’arrivais à me positionner par rapport à ces points de (soit-disant) blocage. Parfois c’en etait mais parfois pas.

Je me rendais compte, que ces généralités, visaient à plaire à « les » hommes. les hommes. en général. Mais… plaire à « les hommes », on s’en fout, non?  enfin, moi je me suis rendue compte que je m’en foutais car… il ne m’en faut qu’un.

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Mille excuses si j’ouvre des portes ouvertes mais pour moi tout cela était une découverte et si ça peut servir à un(e) seul(e) d’entre vous… ce serait cool; du coup, mon rapport aux hommes s’est beaucoup simplifié car je n’avais pas besoin de séduire le moindre célibataire (ou pas) hétéro (ou pas)(naaaannn???!!!! siiiiii!!!!) qui passait (on sait jamais, ça peut marcher). je me suis rendue compte que plein de mecs me plaisaient. c’était bien car cela me disait que je ne fantasmais pas quelqu’un qui n’existerait pas. malgré tout, il n’y avait jamais ce « je ne sais quoi ». et moi, je j’obéis à un principe de fluidité : si ça passe pas, eh bien, ça passe pas!

Alors, plus tard, un jour, j’ai dit à Sophie, Trem cette fois-ci, « ayé, j’ai demandé un homme à l’univers. »

(pour les formations express en demande à l’univers, demander à Jean Claude, mon maître)

et là, elle me fait « un homme à l’univers? ça veut rien dire, tu dois être précise. « un » homme…. pffff, ça veut rien dire « un » homme. Si tu fais une demande à l’univers, faut la faire bien, et être précise… sinon ça marche pas. »

tout ça m’a poussée à faire une demande à l’univers… en bonne et due forme. Et en fait, MY GAD c’est très, très dur. nan mais alors vraiment très très dur. C’était très dur tout simplement parce qu’il fallait oser… demander. Alors, encore une fois, je ne vais pas être trop précise dans ma liste perso mais pour vous donner un exemple, au début, je demandais quelqu’un qui m’accepte, qui accepte notamment mes défauts, mon bordel, ma folie, ma liberté… mes enfants. et puis après, j’ai demandé quelqu’un qui aimerait ces traits de ma personnalité.

et puis, « accepter, accepter, beh il aurait qu’à aimer tiens! »

je me suis donc même carrément  permise ensuite de demander quelqu’un qui ne pourrait pas imaginer sa femme autrement.

bref, et tout plein de choses encore. mais ce sera peut pour un autre post, non? Tout ça pour dire à celles et ceux qui sont au fond du trou du célibat (NON JE N’AI PAS ECRIT CETTE CHOSE DEGUEU) que leur situation leur permettra de grandir pour eux même. et qu’être heureux seul est la meilleure solution pour trouver quelqu’un qui vous aime, notamment pour ça.

 

I’ve been trying to write this post for months. I was not able to talk about my singlehood, without mentioning several people (millions !) in the process, who did not ask to be mentioned, or even recognized here. I would love to be delicate and that’s… not my forte.

So, I will not really tell you about my experiences but more about what singlehood had taught me. Let’s give it a try.

Lesson 1 >>> Singlehood sucks

I remember myself from 6 years ago calling my brother or crying on the phone with my mother : « I’ll never be able to find somebody ! And I have two kids. And and and …  »

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(The following dialogue follows: – When?/ -In eight years!)

At the time, my brother could not stop laughing. And let’s pause here to note the huge gap between the perception of one’s life by other people and the person’s perception of her/his own life, especially when she/he is guided, perversely, by her/his emotions: the distinctive feature of unhappiness is to ensure itself that it lasts … a maximum time.

So lesson # 1 was not much about singlehood than the image that I had of it. And for me singlehood was a loser thing.

And I write this post especially for those who suffer from it: who feel like loser because they are single. Truth is, to be a loser is mostly to think that. Like Sally, and many others, I finally quit crying, and like her and many many others, I blew my nose and then I took Harry’s part: I looked at myself lovingly and said « You’re stupid when you talk nonsense. But I love you anyway. »

 

Lesson 2 >>> Singlehood is awesome

I’ve lived my share of stories. With rather rad guys. But the relations were of the « complicated » type (one can find plenty of sub-categories to the « complicated » type, but I’ll leave that to you because I am trying to be…delicate).

Hence, living as a couple took me a lot of time and energy, so much time and energy that, as a single woman, I could dedicate to explore

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… YES!

 

Lesson 3 >>> Singlehood is essential

Besides my « explorations » I thought it was time I could dedicate to become someone … I’d like to be!

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You know about my many wanderings, questionings, etc … but the bottom line is that I did not really like myself that much. I did not know who I was, I did not know what I really enjoyed. So how could I ask someone to do this for me?

It was time to grow up. Some may call it to become a woman. So through counselling (different types of counselling : classical, physical), naturopathy, mindfulness meditation, dance … blogging! all the time that I used to dedicate to save a relationship, I would dedicate it to grow. Some are already mature in their youth and grow even more starting from this « core ». But for me, that was not the case. I had to purge thousands of things before, in order to develop.

I think the highlight of my journey was my MBSR workshop. We ended the caring meditation by wishing to ourselves all the beautiful things. And oh my, I cried so much … I had never thought of wishing positive things to myself. You know what I mean? Ever since, I meditate a bit, let’s say once a week, but I put in practice daily what I learned during the workshop. In particular : not to identify myself with my negative emotions.

Little by little, I felt happy. Finally. I mean deeply and utterly happy. It was not just a check-list of things doing well (« okay so health is great, the kids are doing great, my job is great, my friends are great, my family is great, etc ») because no amount of things being « great » can provide a life where « being » feels great. But then yes, it began to take form, it was a very simple feeling of « I feel good. »

From this happy nucleus I figured out that I no longer wanted to be in a relationship at all costs. And the caring that I was providing to myself was protecting me somehow from bad choices: I was so good in my life that I could not bother anymore with a relationship of the « complicated » type.

And I never find myself again in the part 1 of this post, which brings me to the fourth part of it.

Lesson 4 >>> Singlehood sucks

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But the thing is, as Sophie has said it so well, in reality, I hadn’t completely given up.

So there was this conversation, these dozens of conversations on the subject. I even gave an all-girls dinner with 15 friends to discuss this very specific topic: « LET’S FIND A GUY FOR MAI »

HAHAHAHAHA! (A male friend suggested to me last week that maybe I should have done this dinner with my guy friends). What emerged were two things:

> Mai, « she doesn’t see… » > So I had to « see » better. I had to improve my awaresness of things, including of myself myself. Okay go.

> Mai, she needs a « real man ». > Fucking shit, what does that mean a « real » « dude »? !! maybe I should become a « real » woman? but holy shit … what does that ever mean to be a « real » woman?

Others were saying that « the problem is that you are not available / you work too much / you’re too independent … and how about bigger breasts, things would be easier, right? »

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… more and more I was processing it this way : »The problem is that … !!! » then : « Is this really a problem? Yes? No? »

Little by little, I managed to position myself against these so called blocking points.

And I realized that these generalities were aimed to please « men ». Men in general. But who cares about pleasing… »men », right? Finally, I figured out that I did not care because … it only takes one guy.

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Thousand apologies if I am just pushing at open doors here, but for me all this was a major discovery and if this can be useful to anyone of you out there … it would make me so happy.

Suddenly, my relationship to men has become much more simple because I did not feel the need to seduce any single (or not) straight (or not) (no wayyyyyyyy !!!! ??? !!!! ahemmmm) guy passing by (you never know, it might work !). I realized that there was a lot of guys I liked. It felt good because it was telling me that I was not fantasizing over someone who did not exist. But there was never this « je-ne-sais-quoi ». And I follow the fluidity principle: « if it does not feel well, well, it’s not happening!

Later, one day, I said to Sophie Trem, this time, « I did it, I’ve asked the Universe for a man. »

(For quick lessons on how to ask the Universe for things, ask Jean-Claude, my master)

And there she was : « A man from the Universe? That could be anything, you have to be specific. A man …. pffff, that doesn’t mean a thing, « a »man. If you make a request to the Universe, you must do it well and be accurate … otherwise it does not work. »

All this led me to apply to the Universe … in a proper form. And actually, OH MY GAD it is very, very hard. No, but really, really hard. It was very hard simply because I had to dare to… ask. So, again, I will not linger on my personal list but to give you an example, at the beginning, I asked for someone who would accept me, with all my quirks, my mess, my madness, my freedom … my children. And then after I asked for someone who would love these traits of my personality.

And then I was « Accept, accept, accept, meh ! How about if he’d love me! »

Then I even allowed myself to ask for someone who could not imagine the woman of his life eitherway.

That’s it, in short, and there are many other things. But it would be good for another post, right? All this to say to those of you who feel at the bottom of the singlehood hole (NO, I DID NOT JUST WRITE THIS THING EWWW) that their situation will allow them to grow for themselves.

And that being happy on your own is the best way to find someone who’ll love you. For this, among other things.

Il y a 8 ans / Bouche 39 commentaire(s)

39 commentaire(s)

  • ouhllala c’est tellement dommage que tu vives le célibat aussi mal. J’ai été une bonne partie de ma vie célibataire (plus depuis deux ans!) et ça ne me posait pas de problème (sauf quand un garçon sur lequel tu flashes te rejettes), enjoy life ! On peut faire tant de choses sans un mec dans les pattes aussi ! Toutes tes copines sont en couple peut-être ? Alors trouves toi de nouvelles connaissance qui ne voient pas une vie accomplie qu’accompagnée…

    • Aaaahhhhh Elli, je me suis donc si mal exprimée?! Oui le célibat, c’est YES! Mais pour moi c’est yes en tant que période… J’ai pas lâché l’affaire! 😉

  • Oh c’est bon de lire tes réflexions sur le sujet de grand matin.
    Je me suis réveillée avec un sentiment de « loser » grandissant à l’aube du week-end. Un sentiment paralysant que je connais un peu et qui permet d’appréhender le week-end de la meilleure des façons. Tout-en-légèreté!
    Ce matin, je vais prendre les choses différemment et me pencher avec un peu plus de bienveillance et de confiance sur ma personne.
    Être son meilleur allié/partenaire, ça aide à entreprendre les projets fous qui nous animent,… mais ça attire l’Autre (pour ne parler qu’au singulier). Puis ça nous libère de ce sentiment parfois inconscient… aime-moi car moi, j’y arrive pas toute seule.

    • C’est joli ce que tu dis « aime moi, car moi j’y arrive pas toute seule ». C’est pas un voyage que je fais en célibataire – 26 piges et relation looooooongue distance, je suis en couple depuis si longtemps que jamais je me suis sentie célibataire, mais la distance et la solitude que ça implique, ça me fait passer par un peu toutes ces phases. Mais si seulement c’était un voyage linéaire ! Bref c’est décousu mais je vous envoie mille baisers , c’est toujours joli ce qu’on lit ici.

  • Bonjour Mai,
    Merci pour cet article !
    Je suis célibataire depuis 1 an et demi, quand j’ai réalisé que l’homme avec qui je partageais ma vie n’avais pas les mêmes envies que moi. Cela a été douloureux émotionnellement, mais rationnellement je ne suis jamais revenue sur ma décision et j’ai beaucoup de tendresse aujourd’hui pour lui.
    J’ai terriblement mal vécu mon célibat au début. Cette étiquette de « la célibataire »: oh la pauvre elle est seule… Je me suis auto-saoulée et cela ne me ressemblait pas de râler et de ne pas apprécier une partie de moi ! J’ai fais du chemin, tester des trucs et cet été je me suis retrouvée et j’ai arrêté de râler et j’ai pu dire pour la 1er fois « J’aime bien être célibataire ». Alors oui, je n’ai pas précisé j’ai 27 ans (dans quelques jours!). Et pourtant, je partage certaines de tes interrogations.
    J’ai pris du temps pour moi, découvert tellement de gens, m’épanouir au travail, me dépasser physiquement (un semi-marathon par exemple!).
    Et aujourd’hui, je ressens cette joie, ce bonheur et je me dis que je suis jeune et que le moment venu arrivera. Cela me fait du bien de te lire car nous pouvons être célibataire et être une super nana remplie de pépite et de soleil comme toi 😉
    Alors merci !!!!!!!!!

    Mathilde

  • On a tous des histoires différentes. On en est tous à des stades différents dans nos vies, ce qui fait que je ne me retrouve pas partout dans ce billet, et pourtant, ça remue bien des choses… je suis incapable d’en dire plus mais…
    En attendant, j’aime beaucoup je mot de la fin de JCVD « vent d’âme de Van Damme »
    Merci Maï

  • Merci Mai de nous partager ces belles réflexions. Ça me rappelle une discussion récemment eue avec une copine (célibataire) : est-ce que être en couple conditionne mon bonheur ? Comment je définis mon état de bonheur ? Est ce qu’être en couple est une fin en soi ? Est ce que c’est vraiment un probleme d’être célibataire (meme de façon durable) ? Et pourquoi nous ne pouvons pas concevoir notre vie en dehors de ce schéma ? Évidemment il n’y a pas de réponse mais déjà se poser les questions, moi ca m’intéresse ! Donc merci et bisous !

  • Merci beaucoup pour ce billet, ça me fait un bien fou de le lire. Timing parfait !
    Après 9 ans de relation (amour de lycée), je me suis rendue compte que ça n’allait plus et je suis partie en me plongeant dans une autre aventure qui aura été brève et extrêmement douloureuse, yeah… Double rupture en l’espace de quelques mois donc.

    Le grand vide et ce sentiment d’être nulle, pas tant parce que je suis célibataire que parce que mes deux relations ont échoué. Et puis, il y a cette angoisse. De ne jamais retrouver quelqu’un. La séduction, je ne sais pas faire. Cette réflexion : mais j’ai bientôt 30 ans ! (dans 3 ans) et si je veux des enfants ?!

    Cette grande interrogation aussi « Mais comment rencontrer quelqu’un ? » quand tu apprends par les deux ex en question (à une semaine d’intervalle) qu’ils ont retrouvé quelqu’un et que c’est spécial. Et ce sentiment confus où se mélangent joie pour leur bonheur (parce que malgré tout, je les aime et ne leur souhaite que du bien), curiosité masochiste (elle ressemble à quoi, qu’est-ce qu’elle a que je n’ai pas) et un sentiment d’injustice et de jalousie tellement moche et con (pourquoi je n’ai pas autant de chance).

    L’ironie, c’est que j’ai toujours cru que je vivrais bien le célibat ^^

    Je me rends compte en fait que j’ai besoin de l’autre pour me sentir avoir de la valeur et que je ne sais pas bien exister seule. Ça va être un long chemin pour apprendre à être bienveillante et à lutter contre ma peur de l’abandon, mais j’ai envie d’apprendre à m’aimer et à avoir confiance en moi avant de construire quelque chose cette fois. Chat échaudé… ^^

    Merci encore d’avoir partagé tes réflexions et merci pour ton blog en général ! ?

    • On ne peut pas juger un sentiment. Il est la, accueille le si tu ne veux pas en être prisonnière! Mille bises et tout plein de belles choses! Allez allez!

  • Bouh merci pour ce post, cri du coeur! J’adore!
    Je ne suis plus célibataire depuis quelques années, et ça me rend heureuse car… j’ai eu ce temps comme toi pour apprendre à m’aimer avant tout. Et plusieurs années.
    Je te rejoins donc là-dessus pleinement. Etre « bien » avec un « autre », son autre, ça passe vraiment par s’accepter, s’aimer, se découvrir. Je pense que ça évite (en partie), de mettre ses pieds fragiles dans des relations qui font souffrir. D’assumer ses désirs.
    Merci pour ce partage!

  • Oh Mai, tu ne peux pas savoir comme ça fait du bien de te lire, ça rassure surtout par rapport à la pression exercée par l’entourage. On s’en fout, je sais, mais juste en cas de moins bien parfois ça fait douter. Je suis dans cette phase depuis quelques temps pour ces belles raisons et aussi parce que même si j’étais consciente des raisons à ce célibat, j’ai mis du temps à trouver tout ce dont j’ai besoin pour arriver à cet équilibre et bonheur en soi, j’avais tellement à faire que bon….
    Mais j’ai fait un bout du chemin, je sais que j’ai encore à évoluer mais je me sens prête à rencontrer « le » mec avec qui on sera bien et bon l’un pour l’autre. Maintenant je sais que j’en suis capable, mais je vais aussi faire une demande à l’univers, c’est une super idée:-)
    Je te souhaite plein de belles choses et « le tien » de mec!

  • Ooh merci tellement merci mai. Tellement exactement ce que j avais besoin de lire aujourd’hui… ! Moi aussi je suis célibataire maman et avec un passé de relations (bien) compliquées (mais qui m ont appris ! Et nourrie ! ) Et Moi aussi j ai ce rapport un peu ambivalent au célibat qui me fait grandir me pousse à chercher mes propres ressources à m auto suffire à aller chercher profond en moi et oui à apprendre à m aimer ! Et à la fois ce rêve de s accomplir dans une vraie belle relation et l envie de trouver le chemin pr y parvenir. Moi aussi j essaie de faire mes demandes à l univers !!! Et je suis d accord la vraie question c est bien de définir precisement ses intentions et de vraiment oser se les offrir !! J ai 35 ans et je me demandais comment tu vivais cela le fait d avancer en âge pour une femme. Dans l absolu ça devrait être une chose magnifique de grandir en sagesse, en folie, en connaissance de soi. Mais comment s affranchir de certaines pressions sociales ? Tu fais comment toi ? Merci encore pour ta si belle âme.

  • <3 Moi aussi je te souhaite plein de belles choses (et j'essaie de faire pareil pour moi)! Et en tout cas, j'ai jamais testé pour un mec, mais il parait que la visualisation précise ça marche, et que ça marche surtout parce que ça permet de "voir" au lieu de passer à côté des opportunités 🙂

  • Ton article m’a interpelée parce qu’il entre en concordance avec mes propres réflexions sur le sujet.
    Primo, le truc c’est que j’oscille entre « je suis bien comme ça et tellement libre » et « je veux quelqu’un!!!! », entre « il faut que je m’améliore si je veux trouver quelqu’un et puis personne ne voudra de moi avec ces kilos en trop / enfants / vie de dingue » et « celui qui m’aimera, m’aimera pour ce que je suis, comme je suis »…
    Secundo, je me pose une question qui me paraît fondamentale. Demander à l’univers je l’ai déjà fait il y a X années et j’ai rencontré mon ex qui a longtemps été la réponse adaptée à ms demande. Puis plus du tout. Et là, le divorce et son lots de complications.
    Du coup ma question est: doit-on demander ce qu’on croit être bon pour soi ou doit-on simplement demander que l’univers nous envoie ce dont on a réellement besoin?

  • Ouh ce que ça fait du bien de lire tout ça ! L’article, les commentaires… ça transpire l’amour !!
    Je dis ça parceque je traverse les mêmes interrogations… J’ai 24 ans, je viens de finir mes études, le poids de la société m’écrase (« C’est bien d’être diplômée, mais… t’as des enfants ?), mon parcours sentimental est un peu bancal, je me cherche des points d’accroche… et je finis par m’accrocher à tout ce qui bouge !
    Plusieurs expériences récentes m’ont appris que j’avais beaucoup d’amour à donner, énormément ! Et la plupart de mes rencontres n’ont pas su/pu l’accueillir, cet amour.

    Alors je te le donne dans le mille : j’ai décidé de me le donner à moi même, en cadeau. Prendre soin de moi, dans tous les sens du terme, « m’accrocher » aux gens qui m’aiment et me font me sentir bien (ma famille, mes amis) et leur consacrer une partie de mon amour, puisqu’ils « savent » le recevoir.
    Je sais pas si c’est très clair tout ça, mais je crois que ça rejoint entièrement ce que tu dis. Se donner l’amour à soi même, c’est la meilleure chance d’être aimée par l’autre, nan ?

    Tendres pensées à toi et à vous aussi.

    PS: bon et l’histoire de la culpabilisation de la société, c’est tellement toxique, que je préfère même pas en parler.

  • Un livre (pour enfants ?) qui m’a beaucoup touchée et marquée sur le sujet de se construire seul, à lire absolument : « le petit bout manquant » de Shel Silvertein. Grande fan.

  • C’est drôle car moi je n’ai jamais été vraiment célibataire. je suis en couple avec mon, aujourd’hui, mari depuis très jeune.
    Et pourtant même dans cette situation de couple je suis passée par ces « réflexions ». Comment on s’aime soi-même, seul, sans le regard de l’autre et sa propre vision de nous-même.
    Que notre valeur de femme ne se reconnait pas dans le nombre de nos « conquêtes », dans notre pouvoir de séduction (car quand t’es en couple, souvent ce « réassurage » là n’est plus possible).
    Que je devais être bien avec moi tout simplement pour que l’échange dans le couple soit plein et entier et pas un combat d’égo ou une flexion vers ce que voudrait (ou ce qu’on pense que voudrait) l’autre.
    Grandir, se trouver, sont, ils me semblent des étapes personnelles que l’on fait à un âge et dans des situation très différentes selon les personnes.
    Si j’ai toujours eu confiance dans l’amour que je porte à mon mari il m’a fallu plus de temps pour comprendre que j’étais aimable également et que mon mari avait de la chance (ahahah !!!!).
    Bon c’est pas tous les jours non plus. Etre en couple c’est aussi accepter de voir son moi changer, se plier (comme le roseau), se transformer au contact, à l’imprégnation de l’autre mais sans se diluer, sans se perdre. Je ne saurais pas la même sans lui. On a tellement avancer ensemble que parfois ça me fait même peur…. Je me comprends beaucoup grâce à sa présence, à son retour, à ses regards. Qui serais-je sans lui ? on est tellement 2….
    c’est un chemin perpétuel !
    Bonne route maï

  • rholala, j’ai trop de choses dans la tête après avoir lu ça, et du coup je ne sais plus du tout par où commencer… 🙂 je t’embrasse, très fort <3

  • BAM…mais quel article !

    Je crois que je n’ai jamais autant aimé ma vie pendant ma période de célibat, si bien que lorsque j’ai rencontré l’homme avec qui je vis maintenant au tout début de notre relation …il m’a fait cette réflexion  » c’est dingue j’ai l’impression que tu n’as pas de vie avant…tu ne me parles que de cette période… »(entendre mon célibat)
    Et en fait oui, parce que je me suis complétement construite à ce moment là, j’ai traversé des trucs hyper durs à gérer, mais vraiment avec le recul…c’était phénoménal.
    Mais je ne vais pas le cacher qu’à un moment donné, dans ce célibat bien assumé j’ai ressenti le manque de…(non non), le manque de « partager le soir en rentrant les blablas de la vie quotidienne ».
    Téléphoner aux copines le soir, manger avec elles au resto ou à la maison, rire…c’est chouette…mais au bout de 4 ans, je crois que je commençais à le vivre comme quelque chose de contraint …
    Mais le célibat m’a permis vraiment de me connaitre, de me comprendre, parfois de savoir me pardonner…et puis d’aller vers les autres ou d’accepter que les autres viennent à moi (ça c’était pas gagné..)
    Merci Maï pour tout ces partages sublimes
    mille bises

  • Mai, j’aime BEAUCOUP ce que tu dis, et aussi, surtout, la façon dont tu le dis! Ta liberté qui me remue et ta façon de faire cohabiter dérision et profondeur.
    Ça me rassure sur ce que je suis (j’ai vécu bien plus longtemps célibataire que en couple dans ma vie) et ça m’encourage à poursuivre sur mes questionnements, à faire un/du/le (comment on dit??) MBSR…
    Merci!!! <3

  • Hello Mai,
    C’est tellement beau la vulnérabilité… Tu fais bien maintenant de demander à l’univers, il répond toujours et gâte souvent ! Je suis embêtée j’ai râté ton kisskiss pour le film, on fait comment pour t’envoyer une participation ?

  • Merci pour ce post…
    Dans la mesure où je suis exactement dans cette position de célibat tellement traumatisant, oui Mai ta description me rassure! Moi mon copain m’a quitté en me disant « j’ai rencontré quelqu’un d’autre, je suis amoureux, c’est tellement inattendu, j’ai rien calculé »… Il m’a ensuite dit « je ne savais pas que tu m’aimais encore » lorsqu’il m’a vu m’effondrer et ne pas comprendre qu’il « nous » abandonne. En vérité si notre relation s’était bien passée, ça n’aurait pas été si difficile, mais là je passais mon temps ( on est restée 10 ans ensemble) à me battre pour me retrouver car il prenait toute la place et j’espérais qu’il m’attendrait, mais non… Il avait peur de rater des opportunités, sa vie s’il restait avec moi. Alors oui, depuis deux mois j’essaie de me reconstruire vraiment, de comprendre ce qui s’est passé ( un peu en vain, je l’avoue). Pourquoi je l’aime encore tant, et pourquoi je suis inconsolable de ces moments merveilleux que l’on a vécu où j’avais enfin la sensation de pouvoir être moi-même..(enfin momentanément, car arrivait toujours le moment où il doutait de moi). C’est difficile car je pense à tout ce qui m’a manqué pour être la bonne personne pour lui… et lui pendant ce temps profites de la vie!
    L’important c’est comme tu le dis d’être avec quelqu’un qui ne pourrait pas être avec quelqu’un de différent. ..Tu l’as mieux dit que moi. Mais il faut faire attention car parfois la personne peut nous donner cette impression, mais ce n’est pas la réalité…
    Je te laisse le titre d’un livre que j’ai adoré, et peut-être qu’il te plaira, Martine Laval, Apprivoisez votre cerveau, Si en apparence ça n’a pas grand rapport avec notre discussion, il y a dans ce livre l’explication de beaucoup, beaucoup de choses, et ce n’est pas possible que tu n’aimes pas ce livre.
    Merci pour tout.

    C

    • Coucou tbs, certains moments sont difficiles à passer. Notamment les moments de chiale. J’imagine que cnest plus difficile de trouver des réponses quand on a déjà du chagrin à gérer. Mais tout cela ne se fait pas pour rien. Et je suis sûre que tu retrouveras et de l’harmonie et des réponses à tes questions. Il faut déjà partir faire la fête avec les copines, pas rester seule au fond du trou. Demain est un autre jour.
      Je t’embrasse et plein de belles choses à toi!
      Mai

  • Oh boy Maï! Dommage que tu habites de l’autre côté de l’océan pcq il me semble que j’aurais bien pris un thé ou un verre avec toi pour jaser de nos visions du célibat.

    Je me suis séparée il y a 4 ans d’une relation difficile, 2 jeunes enfants, le crash. Ça m’a pris du temps pour m’en remettre mais une fois remise sur pied wow le célibat c’est magnifique! Surtout ce que j’ai développé c’est d’apprécier les différentes formes d’amour dans ma vie, pour mes enfants, pour ma famille, mes amis, même les gens dans la rue! C’est aussi fort que d’avoir un copain. Maintenant j’apprécie ces liens d’intimité variable autant que ceux avec un amoureux et je ne sens plus ce manque ou cette attente pour quelque chose de plus.

    J’ai aussi développé une pratique plus solide de méditation et il me semble que je comprends mieux que tout passe et que tout se transforme, tout ce qui commence à une fin. Donc mes idées de couple fixe et immuable en ont pris pour leur rhume!

    En fait les 2 dernières années j’étais tellement bien célibataire que j’avais plus envie d’être en couple. Jusqu’au jour où une amie et son copain sont venus chez moi et de voir leur relation changeante et pleine de bienveillance m’a donné le goût de peut-être essayer à nouveau d’être en relation. Alors j’ai fait une demande aussi à la vie, l’univers, whatever you call it, qui dans l’essence ressemblait pas mal à la tienne dans ce que j’avais envie à la seule différence que j’ai commencé avec « ok je commence à penser que je suis prête à envisager que peut-être je pourrais rencontrer quelqu’un éventuellement … ». Pas super pressée.

    Watch out. 2 semaines plus tard j’ai rencontré ce quelqu’un et c’est fou c’est comme ce que j’avais imaginé en mieux. J’arrête ici pcq je pourrais écrire un roman au sujet de cette nouvelle extraordinaire relation (que je pensais qui existait juste pour les autres ou dans les films).

    J’écris pas ça pour te dire que faire de commandes comme Jean-Claude ça marche mais plutôt pour dire que s’écouter réellement, prendre le temps d’arrêter, de sentir ce qui est essentiel pour nous, de s’aimer soi-même avec douceur et de voir clair dans nos idées conditionnées par nos expériences passées c’est ça qui m’a permis d’être en amour.

    Merci d’avoir dévoilé cet aspect de ta vie, ça demande beaucoup de courage et ça m’inspire de voir qu’ailleurs au même moment, sur un autre continent, une autre se questionne, explore, vit et aime!

    Bonnes découvertes! Xx

  • Cet article tombe pile…je ne dirais pas quand j’en avais besoin mais une relation à laquelle je tenais très fort vient se finir donc…je me sens concernée par le célibat – ou plutôt par le fait d’être seule (sans encore le ressentir). Bref, est-ce que l’une d’entre vous connaîtrait un livre sur disons « vivre en couple sans vivre à travers l’autre »? 🙂 on ne sait jamais! Potentiellement, merci 🙂
    p.s: Mai, tu m’as décidée, je m’inscris à un « stage » de MBSR.

    • L’un d’entre elles … ! 😉 Je ne sais pas si votre demande est toujours d’actualité et si vous repasserez par ici, voici toujours ! J’ai lu ce bouquin très éclairant : « Aimer sans dévorer » de Lytta Basset. Le titre dit bien ce qu’il veut dire, il y est aussi beaucoup question d’aimer sans être dévoré !

  • Merci Mai. Encore un post génial et bienveillant. Je ne suis pas célibataire et suis bien avec mon ami… Il n’empêche, quelqu’un parle de comment c’est la vie, alors je suis très intéressée !

  • Chère Mai
    Cela fait drôle de lire ce post car pendant longtemps j’ai eu des histoires « compliquées », puis une qui a hélas finit tragiquement par un accident et la perte de celui que je considérais comme l’homme de ma vie. Et une bonne décennie plus tard (et une rencontre, et un enfant, et ben non c’était encore une histoire compliquée de plus qui s’est achevée mais bon il y a mon petit bonhomme et donc c’était génial quand même que ça arrive), je me suis accordée le droit de penser qu’il fallait arrêter de ressasser le passé et que oui, c’était peut-être l’homme de ma vie… d’avant. J’avais changé, grandi, mûri et ma vie continuait sans lui alors c’est que j’avais droit à plusieurs vies. Et je me suis laissée aller. Et j’ai fait une rencontre. Improbable. Qui avait tout pour être compliquée parce qu’à l’époque il n’était pas libre du tout. Mais voilà. Il nous a suffit de cinq secondes pour se rendre compte qu’il y avait un truc. Enorme. Et il s’est rendu libre pour moi, nous, lui. Et tout est simple parce qu’on a farouchement cherché à ne surtout pas changer pour l’autre avec dans l’idée que l’amour c’est d’aimer sans condition, sans concession, sans indulgence nunuche qui un jour finit par s’étioler. Sans faire de liste, sans penser, sans projeter, juste… ensemble. Et ça marche. Sans se lasser, sans se marcher dessus, comme une danse qui n’en finirait pas… Plein de pensées, Emmanuelle

  • C »est intéressant
    Je me souviens de 6 ans de célibat (avec des « aventures) entre 20 et 26 ans
    Et de toutes ces étapes … et combien j’en étais arrivée à faire des tas de choses intéressantes (danse etc…) et comme j »entretenais au final une chouette relation avec moi même …
    Presque 20 ans (de vie de couple) plus tard … je me dis hum… que ça serait peut être cool de recultiver un peu tout ça (tout en restant en couple hein ! parce que c’est bien bon !!!) mais en laissant un peu plus d »espace à la célibataire intérieure
    Ouais je suis exigeante !!!! Mais c »est intéressante ….

  • Je retiens une chose en particulier…l’importance d’oser demander ! C’est valable dans la vie de tous les jours et c’est valable pour les demandes à l’Univers. C’est drôle, tout récemment j’ai eu comme une grosse prise de conscience par rapport à ça 🙂 C’est comme si quelque chose, une dynamique s’enclenchait..une fois que la demande est faite ! Tu sembles avoir passé un cap important, le seul fait que tu nous partages un tel article le montre…je sens que cet homme n’est pas bien loin…en fait c’est comme souvent dans la vie..Une fois qu’on a vraiment lâché prise alors la chose se débloque 🙂 Je t’embrasse!
    P.S : excellente la vidéo de JCVD 😀

  • Ce sentiment de découverte sur soi, arrêter de vouloir plaire aux autres avant de s’aimer soi, savoir qui l’on est du coup après tant de temps à jouer une comédie, des comédies, accepter qu’on t’aimes toi, pour toi, et surtout ton bordel, ta folie, c’est très dur.. Contrairement à toi je l’ai appris avec quelqu’un à mes côtés, c’est lui qui m’a fait prendre conscience de tout, que tout ça était possible .. et quelle merveille de connaitre ce sentiment 🙂
    Quand à la partie enfants, c’est clair que c’est délicat, ça change beaucoup (mais genre beaucoup) de choses.. même si tu veux du léger le quotidien te rattrappe et c’est difficile de garde la chose légère pendant bien longtemps.. et en même temps c’est compliqué d’avoir du sérieux tout de suite.. Ceci dit, les enfants sont le meilleur radar anti con qui puisse exister, il ne viennent pas avec autant d’insouciance et de bagou quand ils voient des petites quenottes rieuses dans les parages!! (bon, sauf les super cons peut être j’avoue XD)
    mouah !

  • Salut Mai,
    je suis tombée sur cet article il y a quelques jours, un soir « au fond du trou du célibat » pour reprendre ton expression! Et il m’a fait du bien. J’ai mis quelques jours à commenter car je ne savais pas comment exprimer ma gratitude de voir des mots écrits sur des choses qui me trottent dans la tête depuis si longtemps!
    Je suis célibataire depuis plusieurs années, il me semble parce que je dois me découvrir moi même avant de pouvoir m’ouvrir à « un » autre. C’est peut être égoïste, j’en sais rien! Mais ce qui est assez dur c’est plutôt le statut que ça te donne, c’est bizarre d’être célibataire depuis si longtemps, c’est qu’on a un problème… Et ça, ça me SAOUL! Je fini par me dire que ces gens bien pensant on peut être raison?
    Alors ton article, il arrive à point nommé, le célibat ça fait chier parfois, mais parfois c’est que du bonheur quand on arrive à se retrouver avec soi-même!
    Merci à toi d’avoir parlé de ce truc un peu tabou!

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