Light!

Halalalala, je sais pas pour vous mais cette (fin d’) année! Ces nouvelles, et ces images du monde. Enfin ce monde tout court… pfff.

Et après avoir fini en larmes dans les bras de ma puce, être tombée malade pour la 15 fois de la (fin d’) année, j’ai eu une sorte de sursaut. Parce que bon, chacun a droit de se sentir vulnérable et démuni, mais le monde s’il va mal a sûrement besoin d’autre chose que de gens qui pleurent… parce que « ça » va mal.

La semaine dernière j’étais à Londres. Ma cousine Mymy (oui, la reine du Pho) a déménagé là-bas il y a 3 mois. En 3 mois donc, elle a réussi à organiser avec ses voisines un déjeuner de charité, visant à réunir les différentes communautés de son quartier ET à collecter des fonds pour une association locale qui lutte contre la pauvreté des quartiers. Nous étions 100 et ça m’a incroyablement émue. Mymy avait de nombreux projets depuis des lustres autour de la cuisine, de l’engagement social etc. MAIS à Paris, jamais rien n’était possible. C’était « compliqué ».

En arrivant dans un nouveau pays, elle a fait en 3 mois ce qu’elle ne parvenait pas à faire depuis des années « Chez » elle. Parce que peut être, quand on fait peau neuve, tout un coup, rien n’est plus compliqué. Et tout devient possible. Et ca m’a fait réfléchir sur ma morosité, les petites prisons que l’on peut entretenir, mais dont on peut s’affranchir aussi.

J’ai repensé à ce livre de Nicolas GO, sur la Joie : si je me laisse aller à la tristesse, alors que la réalité l’est déjà, alors, je perds 2 fois. Il faut, au manque de bonheur répondre par la joie. JOIE!

Du coup, j’ai repris la méditation, les jeux avec mes mômes, mes lectures, mon chéri. J’ai aussi retiré mon appli fb de mon tel. ça le fait pas mal.

Jeudi, pour les parisiens, j’organise aussi ma vente annuelle Buy Buy, au profit des restau du coeur. il y aura de beaux produits, pas chers. ainsi que quelques beaux livres. et puis j’ai très envie de vous voir. passez! c’est chez mon amie Alice Hubert, qui vendra aussi ses magnifiques bijoux. 8rue Jacques Louvel Tessier, Paris 10h. Jeudi 22, de 18h à 21h.

Pour les autres, qui ne pourront pas venir, n’oubliez pas que le monde à besoin de vous (ce lien si vous voulez être utiles pour Alep). Le danger principal de cette période sombre est nous faire oublier la lumière. N’oubliez pas cette lumière qui est en vous, et ne sous-estimez jamais votre capacité à porter la lumière du monde. Pour vous-même d’abord, puis pour les autres.

Il y a 7 ans / Bouche 45 commentaire(s)

45 commentaire(s)

  • « Il y a, dans le fond de chaque vie, une chose terriblement lourde, dure et âpre.
    Comme un dépôt, un plomb, une tache…À part les saints et quelques chiens errants, nous sommes tous plus ou moins contaminés par la maladie de la tristesse…
    La joie est la matière la plus rare dans ce monde. Elle n’a rien à voir avec l’euphorie, l’optimisme ou l’enthou­siasme. Elle n’est pas un sentiment. Tous nos sentiments sont soupçonnables. La joie ne vient pas du dedans, elle surgit du dehors — une chose de rien, circulante, aérienne, volante. On lui accorde beaucoup moins de crédit qu’à la tristesse qui, elle, fait valoir ses antécédents, son poids, sa profondeur. La joie n’a aucun antécédent, aucun poids, aucune profondeur. Elle est toute en commencements, en envols, en vibrations d’alouette. C’est la chose la plus précieuse et la plus pauvre du monde. Il n’y a guère que les enfants pour la voir. Les enfants, les saints, les chiens errants. Et toi. Tu l’attrapes au vol, tu la redonnes aussitôt, il n’y a rien d’autre à en faire. Et tu ris, tu ne sais que rire devant tant de richesse donnée, reçue. Tu as pourtant affaire, comme chacun, à cette chose terrible dans ta vie, à cette ombre terriblement lourde, dure, âpre. Tu lui fais place comme au reste. Tu ouvres la porte à la tristesse si aimablement qu’elle en est perdue, qu’elle en perd ses manières sombres et qu’on ne la reconnaît plus.
    La grâce se paie toujours au prix fort. Une joie infinie ne va pas sans un courage également infini. Dans tes rires c’est ton courage que j’entendais — un amour de la vie si puissant que même la vie ne pouvait plus l’assombrir ». Christian Bobin  » La plus que vive  »
    Souris puisque c’est grave ! https://www.youtube.com/watch?v=edx8iIy1y3E
    Courage, joie et lumière pour toi, Mai, pour toutes et tous !

    • merci Edouard, c’est marrant, Nicolas Go pense au contraire que la joie est une aptitude toute interne à chacun des hommes. que ca n’est pas qqchose à capter du dehors mais une émanation du dedans. il faut que tu le lises! c’est merveilleux aussi.
      dans le livre de Jerry, il y a un passage qui ressemble à ce que dit bobin. il dit que les émotions (parallèle a cette idée de joie et de courage) sont toutes liées. si tu baisses le son du transistor, tous les sons baissent en même temps, tu ne peux pas choisir l’un et pas l’autre. merci edouard!

      • Merci Mai, je pense que l’on peut convoquer la joie à l’intérieur de soi et aussi la saisir à l’extérieur. Toujours cette fameuse histoire de dualité ou de non dualité ! A méditer.
        Mon expérience est que je peux la trouver en moi, mais que celle-ci est fragile, qu’elle est liée à un effort.
        « Tout ce que l’on peut quitter est prison. Que ne peut-on pas quitter ?
        Suis-je obligé d’être malheureux quand rien ne va comme je veux ?
        Je ne reçois aucun ordre des événements ». Denis Marquet. Cette phrase m’a marqué.
        Il y a aussi le bouquin de Frédéric Lenoir « la puissance de la joie » que je vais lire et puis sur tes conseils 😉 … I’ll go and read Go !

        • Répondu trop rapidement ! J’ai cherché le bouquin de Jerry dans les principales librairies anglaises de Paris au gré de mes pérégrinations . Me suis délecté à énoncer son titre en priant mon interlocutrice (la plupart du temps) de bien vouloir m’excuser mais que bon … je ne faisais que donner le titre de cet ouvrage magique ! Reste internet en dernier recours ou ma fille qui bosse à Londres. Le contact humain et le plaisir de jurer à bon compte c’est tellement mieux ! 😉 PFYFH sera un beau jour entre mes mains !

      • Bonsoir Mai,
        Isabelle Padovani expérimente qu’elle est « traversée en permanence de joie absolue » et le « moi » ( ou « l’enfant moi » = « chéri » = l’égo pour I P ) voudrait goûter cela en permanence.
        « Un petit peu est le sésame de toujours »
        « là est là où il y a tout ce que tu cherches » « vers l’intérieur » dans « le tout petit petit de soi ».
        « l’éternité commence dans cette seconde. »
        Dans la perspective d’une joie absolue extérieure mais qui peut-être convoquée homéopatiquement à l’intérieur de chacun(e) à chaque seconde de notre existence, I Padovani, C Bobin, N Go ne se rejoindraient-ils pas (au sujet de la joie) ?
        La rareté unique et précieuse de chaque seconde … !
        A partir du moment où extérieur et intérieur sont le fruit de notre désir de séparation, se pose la question de la source de l’amour et de la joie. Sans séparation, pas de question !
        « A travers » le transistor, passe l’émetteur. Le récepteur est celle ou celui qui se positionne sur la fréquence de la joie seconde après seconde ! Sans récepteur, sans transistor, quid de l’émetteur ? Sur quelle fréquence nous branchons-nous ?
        N’en est-il pas de même pour l’amour ? L’amoureux/se n’est-il pas traversé / branché sur la fréquence de l’amour ? C’est ce que je peux ressentir ! Nous sommes traversés par l’amour, par la joie !
        Quelle en est la source et où est elle ??? Ils circulent et n’ont pas de lieu où se reposer.
        L’amour, la joie se déposent en nous et peuvent continuer de circuler qu’avec l’amour et la joie en soi pour cet amour et cette joie.
        Nous sommes traversés ! Et pour maintenir ce feu de l’amour, Aimer parce que aimer est Action. « Porter la lumière du monde » Mai « L »amour est un acte de foi » Erich Fromm !
        Raisonnables résonances !
        Tu parles de volume et du lien entre les émotions.
        C’est vrai, certaines émotions sont liées, il y a aussi l’intensité.
        De même que nous sommes traversés par l’amour (qui n’est pas qu’une émotion) et par la joie, nous sommes traversé(e)s par les émotions. Qu’est-ce que la colère, par exemple, dit de nous, profondément ?
        Est-il possible de vivre une joie constante ? :
        https://www.youtube.com/watch?v=6VqHLe7kHcs

        • non, personne ne peut vivre « constamment » que ce soit dans la joie ou autre. et c’est pour cela qu’il nous faut la « cultiver ». mais je continue de penser que nous naissons avec tout ca « en nous ». que la joie, l’amour, la colère ne nous traversent pas. ce qui nous traverse c’est la conscience d’entre être investis. a très vite édouard pour de nouvelles aventures!

  • « Vous ne pouvez pas empêcher les oiseaux de la tristesse de voler au-dessus de vos têtes, mais vous pouvez les empêcher de faire leur nid dans vos cheveux »
    Ta play list pour la joie … ? 😉

  • « Light »…
    En anglais, j’aime la richesse de ce mot: la lumière & le léger, si bien illustrés par cette pluie de gouttelettes pailletées sur ta photo.

    Et tout naturellement, ce mot, ces mots aimantent celui de « joie ». C’est comme un éventail qui se déplie. L’accord me semble parfait entre tes mots Mai, et ceux de Christian Bobin merveilleusement récoltés par Edouard.

    Comme le note C. Bobin, une des forces de la joie me semble aussi résider dans ce presque rien qu’elle semble être dans l’écrasant fracas du malheur. Je l’ai déjà vue s’éteindre cette joie, comme tuée par trop de peurs et de désespoir. C’est glaçant. Mais qui sait? Peut-être que son extinction n’était/n’est qu’apparente, peut-être qu’elle sème et que ses graines germent encore et toujours quelque part…

    « Cette assurance que rien ne nous est donné pour nous écraser » disait Catherine Singer, n’est-ce pas Edouard? 🙂 Parfois, dans les épreuves, notre marche dans la vie manque de toute assurance, parfois nos pas se dérobent, mais j’aimerais réussir à garder cette confiance-là quelque part en moi.

    Et ce merveilleux pouvoir de semaison et de diffusion que possède la joie… Elle le partage sans doute avec l’espérance. Oui, le malheur, la souffrance sont envahissants, écrasants même. Ils semblent parfois toujours plus forts, toujours plus puissants, se diffuser en se réinventant à l’infini.

    Mais pourquoi la joie ne pourrait-elle se réinventer tout autant, et peut-être plus encore (ô folle espérance! 🙂 Si le mal est diffusif, effusif, pourquoi le bien ne le serait-il pas lui aussi? Et pourquoi le bien le serait-il moins?

    Ton billet, Mai, illustre en tout cas très bien ce pouvoir de diffusion et de germination du « light » avec ces initiatives lancées comme autant de réponses à la si pesante douleur. Oui, à chacun(e) de nous d’en être des passeurs et des acteurs. Turn on the light(s)!

    🙂

    • Lumière & Léger aimantent Joie, comme l’aimant aimante la limaille de FAIRE chez Alice Hubert ou ailleurs ! 🙂 Ne sous-estimez jamais votre capacité à porter la lumière du monde !
      Merci Mai, tu la portes et tu l’exportes !

    • 🙂 jO.ie ! 🙂
      Prendre soin/joie de soi/joie, de l’autre, c’est être soi/joie en vérité.
      « Le jour où lassés de courir après un hypothétique bonheur dans la répétition des instants et des expériences, nous comprenons qu’il faut changer de dimension pour choisir la qualité de l’être… Le jour où nous découvrons que la véritable joie est dans le regard que nous portons sur les choses et sur les autres…. Le jour où nous acceptons la confrontation responsable à nous-mêmes, dans cette solitude inéluctable du chemin que seule une véritable amitié peut accompagner… Ce jour-là, nous commençons à être libres, de cette liberté qui dépasse l’espace et le temps, de cette liberté qui est un sourire de l’âme posé sur notre vie. » Patrick Morisset-Chevalier

  •  » Tu ouvres la porte à la tristesse si aimablement qu’elle en est perdue, … » C Bobin
     » Autant de fleurs à notre porte!  » a écrit O. 😉
    Inventons nous nos lois de joies !  » C’est possible !  » a dit Juliette :
    http://www.dailymotion.com/video/xcnw0u_juliette-binoche-et-son-cote-nature_news
    ( je suis un peu en boucle, pardonnez moi H… 😉 )
    « Le monde s’il va mal a sûrement besoin d’autre chose que de gens qui pleurent… » a écrit Mai
    « Oui, il y a trop de larmes ! Et pourtant, Chantal Thomas ( pas la créatrice de lingerie … ! 🙂 ) rappelle fort joliment que « si le monde nous échappe par excès de souffrance, on peut aussi le manquer par avarice de larmes. L’absence de larmes est un signe plus inquiétant que les larmes elles-mêmes. Qui, certains matins, n’a pas éprouvé cette fatigue qui rend triste et terne, cette sorte d’anesthésie qui rend insensible à la joie comme à la douleur ? Le danger de cette anesthésie, de cet endurcissement du cœur des hommes, c’est le fatalisme, la capitulation. Celles et ceux qui se tiennent au plus près du corps savent bien que c’est un malheur de ne pas pleurer.*  »
    Anne Lécu dans « 5 éloges de l’épreuve » *N’est-ce pas Mai ?
    Quand les yeux pleurent, les larmes voient !
     » Qui ne pleure pas ne voit pas. » Hugo dans « Les Misérables »
     » Mots de fleurs, larmes
    Frissonnant entre les cils
    Comme de minuscules soleils !  » Athanase Vantchev de Thracy dans « Douces clairvoyances du cœur »
    De minuscules soleils dans cette pluie de gouttelettes pailletées cristallisées par l’objectif de Mai. Des soleils, comme dans nos larmes purificatrices de peines et de joies dans lesquelles vient se refléter notre monde dans lequel il serait tellement bon d’être dans la … concorde !
    Après les pleurs, AGIR, comme tu nous le rappelles si justement, Mai !
    Turn on the light ! Switch on the light ! Allumons construisons et échangeons légèreté et lumières !
    Licht und leicht ! Light and light !
    « Il faut être léger comme l’oiseau et non comme la plume » Paul Valéry
    « La légèreté dont nous rêvons est celle de la plume : sans efforts, liée à une nature permanente.
    Mais elle nous expose à n’être que le jouet du vent. Nous avons à construire la légèreté à laquelle nous aspirons. À la faciliter patiemment. Et nous pourrons ainsi plus souvent prendre notre envol. »
    Christophe André à propos de la citation de Valéry.
    Mais, mais … ??? Tout le monde de nouveau dans le maquis ? 🙂

  • Une bien rageante nouvelle concernant une amie +des tracas bien moins graves m’avaient bien attristée. Continuer d’accueillir sa(ses) tristesse(s), tout en se rappelant que la joie peut parfois être un devoir, ou au moins toujours une force dans laquelle on peut aller puiser, si l’on s’y autorise, c’est un rappel qui arrive à pic pour moi, merci Mai!

  • Merci Mai pour ce message positif ! Le livre de Nicolas Go m’attend sur la table du salon d’ailleurs, je vais m’y plonger sérieusement pendant ces vacances !
    Joyeuses fêtes de fin d’année à toi Mai & à tout le monde d’ailleurs !
    & Hâte de poursuivre en 2017 les réflexions que tu fais germer dans nos esprits 😉
    Isabelle

  • Le tel sans l’appli FB c’est la vie! je l’ai supprimé à cause d’une histoire surréaliste d’une amie qui guettait mes moindres faits et gestes en checkant mon activité sur FB … et depuis eh bien les gens prennent le temps…. de m’envoyer un petit texto, voire un petit coup de fil pour me joindre ou me raconter une histoire/article/expo, et du coup ça se termine toujours par un « mais attend t’es ou la ? ou s’prend un café? »
    les notifications ont été remplacées par les cafés/clopes/ plaid en terrasse et c’est c’est bcp mieux
    🙂

  • Très juste ton post sur la lumière. Savais-tu que l’origine païenne de Noël c’était ça ? Faire une fête pour demander le retour de la lumière.
    J’ai appris ça dans le dernier « grand bien vous fasse » sur France culture.

  • « L’intelligence ne peut être menée que par le désir. Pour qu’il y ait désir, il faut qu’il y ait plaisir et joie. L’intelligence ne grandit et ne porte de fruits que dans la joie. La joie d’apprendre est aussi indispensable aux études que la respiration aux coureurs. Là où elle est absente, il n’y a pas d’étudiants, mais de pauvres caricatures d’apprentis qui, au bout de leur apprentissage, n’auront même pas de métier. C’est ce rôle du désir dans l’étude qui permet d’en faire une préparation à la vie spirituelle ». Simone Weil

  • « …Parce que peut être, quand on fait peau neuve, tout un coup, rien n’est plus compliqué. »
    Faire peau neuve ?
    Alors qu’est-ce qu’on attends Mai… Muons !
    Telles des vipères au soleil mes ami(e)s, MUONS !!

    Thomas.

  • Merci Mai, suis comme toi, c’est dur dur cette année et la perspective 2017 a véritablement besoin de light. Alors oui, ‘luminons’-nous en 2017!
    Je t’embrasse fort!

    p.s. 1 – oui, vivre à l’étranger a cet effet magique de re-dynamiser, de briser les barrières (réelles et imaginaires), alors je prends le challenge de Thomas – muons chez nous; et muons lumineux 😉
    p.s.2 – conseil pour voyage en eurostar fréquents: s’emmitoufler jusqu’aux dents; pas glam mais parfait pour éviter les rhumes à répétition!

  • Zuuuut dégoutée d’avoir raté Buy Buy…. d’abord pour te voir, et puis pour prendre soin de moi…
    MERCI pour la lumière.
    J’ai toujours l’impression que je ne suis pas « programmée » pour les grandes causes, et je me contente de m’occuper de mon petit univers, ( du genre c’est déjà pas mal si les gens autour de moi sont heureux ), mais là, je commence à me poser sérieusement des questions, et donc, une fois de plus, tu m’aide à avancer, à me remettre doucement en question.
    MERCI Mai

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *