Vision Quest

une Retraite Népalaise

il y a beaucoup de bruit. je suis en transition. je pars sur une colline. en face de l’himalaya. je vais me retrouver. pour 8 jours. dont 4 seule. à jeun. 4 jours et 4 nuits in the wild. seule sur la colline. donc. seule. et avec tout l’univers.

je crois que ca arrive à point. je crois que j’ai peur. j’y vais.

et vous retrouverai bientôt.

mille baisers.

Il y a 7 ans / Bouche 34 commentaire(s)

34 commentaire(s)

  • Tu as peur, mais je sens d’ici que c’est la meilleure des peurs.. celle que l’on a lorsqu’on s’apprête à vivre une aventure qui élève l’âme !! Bravo pour ton courage Mai. Je suis intriguée par ces 4 enveloppes, qui détiennent sans doute un message pour te soutenir durant chacun de ces 4 jours 🙂
    C’est beau tout ça !!

  • j’ai hâte que tu reviennes et nous raconte ton expérience 😉 car elle sera finalement surtout « mystique » et pas juste « survivor » 😉
    plein de bonnes ondes pour t’accompagner et t’envelopper durant ces quelques jours ♥

  • Une expérience et un temps qui conjuguent et nécessitent discipline et liberté.
    Je pensais à mes désirs, mes besoins de discipline et de liberté ce matin.
    Recherchez la liberté et vous deviendrez esclave de vos désirs.
    Recherchez la discipline et vous trouverez la liberté. Koan zen

  • je te souhaite une belle transition.
    souvent, on pense que c’est ce qui est avant et après la transition qui compte.
    Je pense que la transition se savoure aussi…
    liberté est à toi et je t’embrasse

  • Yes ! Bon voyage, dans tous les sens du terme. Etre seule face à soi même en pleine nature : le pied. La claque. Elle te donnera l’humilité et le respect dont nous devons tous nous rappeler chaque jour. C’est violent mais bon.
    A bientôt !

  • Puisse la justesse de mes actes égaler la justesse de mes paroles… Hell’O. ! 😉
    Ne pas être grand diseu, petit faiseu ! Une grande exigence en effet !
    Oui cela demande beaucoup de vigilance ! Avoir une parole juste ne serait-ce pas une parole qui
    augmenterait mes chances que celui ou celle à qui je m’adresse ait à la fois envie de m’entendre, et se sente en même temps écouté(e) ?
    Si ma parole n’est pas accompagnée de cet élan, de cette écoute, me taire est alors préférable.
    Le silence peut aussi avoir ses vertus s’il n’est pas un enfermement.
    Justesse … Qui juge ?
    Le meilleur des juges : Pas soi-même mais la joie que l’on sent en soi, la joie que l’on a d’être avec l’autre, la nature, avec sa solitude…
    Justesse de mes actions qui ont la joie en perspective. Paix et pureté du cœur.
    Nos sommets intérieurs … Merci O. de les ramener à mon souvenir ! 😉
    Ce qui est bien, c’est que ton intervention me ramène à l’essentiel.
    A propos des sommets, je vais encore prendre de la place, puisque je ne résiste pas à l’envie de partager. Ma petite montagne d’aujourd’hui 😉 Désolé pour la longueur !
    Christophe André Méditer jour après jour :
    « Le voyageur est arrivé tout en haut, après une journée à monter. Durant sa longue marche d’approche, il avançait l’esprit léger : le bruit de ses souliers, le rythme de son cœur et de sa respiration, … tout cela emplissait son esprit d’une sensorialité apaisante.
    Quelque fois, des pensées arrivaient, sur les difficultés qui l’attendaient. ( nos sommets intérieurs 😉 ! ). Alors il ouvrait sa conscience ( son « attention » à la place de conscience me semble plus adapté ) encore plus largement à l’instant présent ( Stilness Speaks d’Eckhart Tolle ) : la marche, les bruits, mais aussi maintenant les premières couleurs de l’aube.
    Et les pensées disparaissaient, puis revenaient, puis disparaissaient à nouveau; pas plus consistantes que des plumes au vent ou que la brume sur les flancs de la montagne. Maintenant il est au sommet; Il a d’abord savouré sa victoire :
    « j’y suis arrivé, je l’ai fait ! » Il faut toujours savourer ses victoires. Histoire de se libérer plus vite de ces états d’âme puérils autour du succès. Fierté, orgueil, contentement : autant assumer pleinement, laisser se répandre en nous ce nectar un peu sucré et un peu écœurant.
    Puis passer à autre chose de plus intéressant. Aller au-delà de tout ça. Se laisser reprendre par la montagne …
    « Celui qui atteint son but a manqué tout le reste. » Adage zen …
    Pour André Comte Sponville, l’attitude contemplative est ce qui conduit à la pratique du mysticisme : « le mystique est celui qui voit la réalité face à face : il n’est plus séparé du réel par le discours (c’est ce que ACS appelle le silence), ni par le temps (ce qu’il appelle l’éternité), ni par le manque ( ce qu’il appelle la plénitude ), ni par lui-même ( ce qu’il appelle la simplicité : l’anatta des bouddhistes). Dieu même a cessé de lui manquer : il fait l’expérience de l’absolu ici et maintenant.»
    Une vraie présence au réelle est possible : « j’épluchais une pomme rouge du jardin quand j’ai soudain compris que la vie ne m’offrirait jamais qu’une suite de problèmes merveilleusement insolubles; Avec cette pensée, est entré dans mon cœur l’océan d’une paix profonde « C Bobin. Pas besoin de gravir des montagnes, un pomme suffit « (fin de l’extrait du bouquin de C André)
    Woody Allen : « la réponse est oui ; mais quelle peut être la question ? »
    « Passer d’une incompréhension triste à une incompréhension joyeuse ». Yvan Amar
    Ne pas chercher un sens à la vie. il n’y a pas de pourquoi il n’y a que des « pour moi »
    Il n’y a pas de question et c’est pourquoi la réponse est OUI. A C Sponville dans « L’amour la solitude »
    « Si j’agis à partir de mon non à ce qui est, je ne suis pas un activiste, je suis un réactiviste. » Isabelle Padovani
    Je ne SUIS (identification du « je » avec « suis » ! ) pas découragé ! il y a parfois : je sens en moi, en cet instant, du découragement. N’est-ce pas ? 😉
    Si je sens en moi … alors je peux accueillir puis laisser passer.
    Ne pas rester collé à cela. « Je suis entrain d’être ce que je suis entrain d’être, la seule identification possible ». I Padovani
    Nous ne sommes pas nos décourageants sommets intérieurs !
    Il n’y a pas d’événements misérables, il n’y a que des événements misérablement accueillis. Facile à dire ! Impossible de dire cela à celle ou celui qui souffre.
    Les seules questions qui ont de l’importance :
    Qu’est-ce qui est ? qu’est-ce que je veux ? qu’est-ce que je fais ?
    Nous pouvons éplucher nos sommets pour en faire de jolis galets bien ronds ! 😉
    La douceur pour nous-mêmes et la politesse pour les autres avec le polissage de nos décourageants sommets. Le risque que ceux-ci nous amènent droit vers la plainte. Cesser de se plaindre.
    Quand le découragement est trop présent, sortir, marcher, sentir le monde, plutôt que de rester dans les pensées, puis agir avec courage pour que la justesse de mes actions soient au plus près de qu’est-ce qui est, qu’est-ce que je veux, qu’est-ce que je fais. Et puis, rencontrer des instants de joie, de petits instants de joie, qui, mis bout à bout font grande joie.
    Courageeeuuu, bisque bisque rageeeeuuu ! 🙂

      • 🙂 Merci ! et Merci à Mai pour l’hospitalité de ton blog. Tout comme Mai je partage l’élan ( prétention ou naïveté derrière cet élan ? je parle de moi.) et le cœur, de penser que ce par quoi je passe ou suis passé en plus de mes ressentis et les réflexions que j’ai du poser seul ou avec l’aide des autres, puissent éventuellement aider l’autre. Mon sentiment que j’exabuse parfois (! 🙂 Faut savoir s’étendre sans se répandre comme disait Gainsbourg. J’essaye de suivre cet adage ) dans la longueur de mes coms s’apaise avec ce <3 qui me vient droit au cœur, et la bienveillance de chacun(e) vers chacun(e) que je ressens à travers la majorité de tous ces échanges. Retour à
        l'envO.i<3 ! 😉

      • Ah oui j’allais oublier ! une parole juste c’est aussi bien sûr celle qui prend en compte mes propres besoins ( qu’est-ce que je veux ? que l’autre puisse entendre mes besoins) mais aussi celle qui prend en compte les besoins de l’autre, pour arriver éventuellement à qu’est-ce que nous faisons, avec une qualité de connexion à soi-même et à l’autre qui permette que les besoins de chacun soient pris en compte. En fouillant bien, l’on s’aperçoit que les besoins de chacun dans ce qu’il y a de plus essentiel, se rejoignent. C’est plutôt rassurant. Ca à l’air simple « sur le papier ». Simple ne veut pas dire facile, cette parole juste, d’où ma tartine ! Et comme je suis gourmand et essaye d’être précis par rapport aux mots …

      • Et enfin « Ne pas chercher un sens à la vie. » ! Nous avons – peut-être en lien avec cet absence de sens de la vie – besoin (en parlant de besoin) de trouver un chemin vers ce qui nous importe (notre liberté) – sans avoir décidé par avance (le but) de ce qui nous importe ou prêté à l’autre le pouvoir de décider pour nous. Comme l’a rappelé Mai ou une intervenante, c’est le chemin, l’élan, l’engagement plus que le but qui sont importants. Lucidité de voir qu’il ne suffit pas toujours de vouloir pour pouvoir d’où l’importance de voir lucidement ce qui est, et de passer à l’action. La parole, l’action, un sujet passionnant. Allez Stop E !

    • Edouard, je reviens donc par ici à la joie-baromètre de nos actions, à partir de mes petites expériences 🙂 La joie me guide, m’oriente et me déboussole parfois à travers ses élans.
      Vous écrivez: « Le meilleur des juges : Pas soi-même mais la joie que l’on sent en soi, la joie que l’on a d’être avec l’autre, la nature, avec sa solitude…
      Justesse de mes actions qui ont la joie en perspective. Paix et pureté du cœur. »
      Mais la joie n’est pas toujours « pure », pas toujours ressentie « à l’état pur » en tout cas. Elle n’est pas sans mélange(s)! Elle est sensible aux intempéries de nos vies, parfois elle se mêle à de la douleur, elle se grise de mélancolie, scintille d’illusions. Mais elle est pourtant là encore.
      Difficile à suivre ce guide parfois, difficile de savoir si nous faisons route sur la voie de la justesse…
      Si quelqu’un a un mode d’emploi pour le JPS…
      .

      • Bonjour O. Bien d’accord avec cette joie sensible aux intempéries ! Je pense à la chanson de Barbara « le mal de vivre »
        « La joie est toute petite : c’est s’oublier. Noyau d’indifférence à soi, invisible à l’ego qui n’est que souci de soi. Décevante. Mais toute vraie puissance en procède. » Denis Marquet
        La véritable joie est dans le regard que nous portons sur les choses et sur les autres….
        « Le mélancolique, au sens psychiatrique du terme, c’est celui, disait Freud, qui a perdu « la capacité d’aimer ». La formule, même discutable, dit quelque chose d’essentiel sur la santé psy­chique : qu’elle se mesure, au moins pour une part, à cette puissance de joie qui est en nous, à cette « capacité d’aimer », en effet, sans laquelle rien ne vaudrait la peine. Celui que rien ne réjouit, comment ne serait-il pas atrocement malheureux ? » André Comte Sponville
        https://www.youtube.com/watch?v=UT6HWxDo1kA
        JPS ? Je Perdu Suis ! quelle est la signification de ces 3 lettres ?

          • Joy Positionning System. Oui, vous êtes arrivé! 🙂
            Bonjour Edouard!
            Merci pour ces nouvelles références.
            La chanson de Barbara…
            Elle est terrible, la formule de Freud. En même temps, « perdre » suppose qu’il est possible de retrouver. Ce n’est pas en être dépourvu, de cette capacité.
            La joie est une IMMENSE « toute petite » 🙂

            • … Oh là là ça a été laborieux ! du retard à l’allumage ! 😉
              Intéressante votre question dans le dernier post !
              L’IMMENSITÉ d’innombrables petites joies sur le collier de perles de la vie ! 😉
              « La capacité de s’aimer » le titre du dernier livre d’Elsa Cayat. Magistral !

  • Bon voyage à toi Mai! Tu vis la vie pleinement et c’est magnifique! Dis-moi les pierres de la photo sont disposées là pour leur esthétique ou bien tu les utilises réellement? Take great care! 🙂

  • Depuis hier, mon commentaire en jachère ! J’aurai peut-être dû me taire ! Et pendant qu’en bas de l’escalier, pas fier, j’attends … sur le toit du monde, dame immonde modératrice médite, serpillère, moulin à prière et 40 balais en bambou lierre !!! Népal née d’la dernière pluie de pétales de roses cette sacrée vache de vagabonde ! Et oui ! je médis alors qu’elle médite ! Pas de modérateur dans mon cœur ! Prière de ne pas déranger elle a accroché à la poignée !
    Elle n’en a rien à ciré à l’idée de me voir trépigner devant sa blog loge ! Quelle guigne !

  • Voilà t’y pas qu’elle se drape dans sa toge de nuages puis porte un toast odieux à Eckhart Tolle ! Elle ne manque pas d’air ! Mai et ses manières ! Sans les rimes, grosse déprime pour moi égo gus de cordée qui m’ensommeille rien qu’à l’idée de monter les escaliers de l’éveil. Elle, elle s’ensoleil !
    Vison Quest ! Mai à l’est pendant que je suis total à l’ouest ! Ellle se vit en transition, loin des élections, de la pollution. Elle ne vit pas par procuration comme le chantait Lou Reed dans sa chanson : How do you think it feels to always make love by proxy ? Come on come on baby ! ?

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