We are shining

Look At Us Now

Oh que ça fait chaud au coeur!

La semaine dernière Jerry et moi avons eu une longue conversation. il était totalement déprimé par l’investiture de DT. parce qu’il y voyait une défaite, une défaite personnelle même. J’avais de mon côté déjà digéré le truc. l’investiture ne m’a donc pas fait grand peine. Et je me suis surprise à lui dire : »quoi parce qu’on a perdu fait qu’on va désespérer et baisser les bras. come on baby! »

Avec l’affaire Polanski aussi, je me suis rendue à quel point nombre d’hommes ne comprennent pas « où est le problème ». il est important de crier notre dégoût de DP ou de Polanski, sur les réseaux sociaux ou ailleurs, mais je crois qu’il est infiniment plus fort d’avoir des actions transformatives auprès de nos proches. leur dire que ce dont souffrent principalement les femmes aujourd’hui c’est du je-m-en-foutisme de certains de « nos » hommes. de certaines de nos femmes aussi. Les meuffes, ramenons les avec nous. ils ne comprennent pas, faisons leur comprendre. faisons leur comprendre que tout le temps qu’ils dépensent à justifier la situation existante ou à pas savoir où est le problème c’est autant d’énergie à ne pas comprendre NOTRE point de vue, notre souffrance, notre EXISTENCE. invitez-vous au coeur de leur préoccupations. le je-m-en-foutisme c’est le début de tous les fascismes, ce en quoi, ils sont prêts à lutter (en général). Et si vous avez des exemples de discussions transformatives, d’arguments choc, mettez les en com svp. il faut qu’on s’entre-aide!

ces manifestations m’ont fait vibrer et m’ont donner du courage et ça aussi c’est transformatif. on a besoin de courage et d’action, plus d’opinion et de dégoût. J’ai vu la semaine dernière, avec Jerry encore, un documentaire sur Nick Cave, 20000 days on earth. et à la fin, il y a ce concert qui m’a tellement fait pleurer :

« I’m transforming
I’m vibrating
I’m glowing
I’m flying
Look at me now »

ça m’a fait pleurer car j’ai senti toute ma difficulté à dire les choses à mes proches. toute la peur de ne pas pouvoir leur dire, de ne pas pouvoir les atteindre. et oui, je dois me transformer. car je crois que le combat commence là, pas en donnant mon opinions à des gens que je ne connais pas mais en prêchant auprès des miens.

… arf la chiale!

Alors voilà, je veux désormais, malgré les moqueries ou le manque d’intérêt, je veux désormais faire entendre ma voix.

Je reviendrai sur Grayson Perry et son bouquin qui nous serons d’une grande aide pour ces discussions à venir. Merci pour tous vos com, partages, discussions.

Look at us now! oui, Look at us now,

We are transforming,

We are shinning!

love to us all!

Il y a 7 ans / Bouche 43 commentaire(s)

43 commentaire(s)

  • « Personne n est plus arrogant envers les femmes , plus méprisant qu’ un homme inquiet pour sa virilité « …Simone de Beauvoir

    Oui oui ça bougé Mai nous nous devons de le faire pour nous mais surtout pour nos enfants…leur expliquer ce qu’ est le respect…de tout Êtres vivants (oui tout Être vivant) de notre mère la terre. En fait je me dis que ça commence par là. Par toute une éducation. Et celle ci évolue. Le temps de ma grand mère c était inconcevable de ne pas « servir »son mari…au temps de ma mère…elle m apprenait à respecter mon corps. Oui on change on évolue parce qu’ on comprend le mal que l on fait…du moins je l espère.
    Ce week en j ai écouté le podcast de INna MOdja sur la poudre tv. Mais QUELLE FEMME..quel combat. As tu écouté? Je suis fan de ces podcast sur les femmes ? . Bisous MAi

    • Bonjour Damepoule. Je repense à cette citation de Simone de Beauvoir. L’inquiétude (qui dans son essence est stérile aussi bien pour soi-même que pour l’autre) dans ce domaine, n’implique pas forcément mépris et arrogance. La corrélation, cette relation de cause à effet, me paraît un peu vite faite. Il y a, par ailleurs, des hommes sûrs d’eux-mêmes, pour qui leur virilité ne fait aucun doute, et qui n’en sont pas moins méprisants et/ou arrogants, et d’autre part, des hommes pour qui leur virilité ne pose aucun problème.

  • Oh merci Mai pour cette publication. Depuis le vote de novembre, je me suis mise comme beaucoup d’amis à angoisser sérieusement en regardant les nouvelles de nos voisins du sud. Mon sentiment d’impuissance était devenu si grand que depuis j’ai totalement « tiré la plogue ». Je me suis débranchée des actualités. Depuis je médite d’avantage et j’essaie d’avoir les interactions les plus vraies et en paix avec moi-même et les autres. Est-ce un rempart pour la mysoginie, le racisme, le sectarisme et les préjugés? Je ne sais pas, mais c’est ma contribution et ma façon de reprendre mon pouvoir.

    Je viens d’une lignée d’au moins 4 générations de féministes. Mon arrière arrière grand-mère était une des premières femmes journalistes du Québec.
    Dans cette province canadienne, nous avons fait beaucoup pour le droit des femmes. Pourtant les mêmes débats demeurent et les acquis pour lesquelles nos mères et grand-mères se sont battues deviennent la cible de l’austérité économique imposée par nos élites. Ces acquis et les femmes elles-mêmes sont aussi attaquées par la montée du populisme déclenché entre-autres par les inégalités et le filet social qui s’érode.

    Dans la vague du féminisme des années 70 et des mères qui travaillaient sans arrêt, j’ai plusieurs amis qui y ont laissé leur confiance envers leur mères et les femmes en général. J’ai souvent entendu dire que les Québécoises sont castrantes et qu’elles exigent beaucoup plus d’égalité dans les ménages que leurs cousines françaises.
    Je ne sais pas si c’est exact mais ce que je constate c’est qu’il existe des frustrations de toutes part et qu’il est temps d’en parler. Il est temps de s’écouter et de s’ouvrir à l’autre et à la différence.

    Je choisis the high road. « When they go low, we go high » comme dirait Michelle Obama. Je demeure aussi lucide (ex: je sais que les intérêts derrière les Obama étaient complexes et retors).
    Je ne veux pas sombrer dans la peur collective. Je veux garder les yeux ouverts pour pouvoir agir calmement et avec tout mon pouvoir quand ce sera pertinent et à mon échelle. Des marches comme celles-ci sont pertinentes. Montrer à mes filles qu’on peut se tenir debout face à des injustices c’est pertinent. M’impliquer en temps ou en argent dans des causes sociales c’est important.
    Trouver notre chemin, to the beat or our own drum mais unis avec celui de millions d’autres c’est essentiel pour amener de la lumière et le changement.

    • Quelque soit la trajectoire, La joie, les combats, l’essentiel vient toujours d’un bien-être intérieur. On ne peut rien donner si nous sommes vides et désespéré.es. Je constaté en même temps que l’on prend de la force et du courage lorsque l’on sort du quant à soi. Et que donc l’un et l’autre peuvent se nourrir. Depuis La France, le Canada semble être un rêve. J’imagine que c’est plus compliqué dans la vraie vie mais avoir un président qui accueille les immigrés et s’engage en tant que féministe, c’est énorme et loin, tres loin de ce que nous avons ici. À très vite AnA!

  • “Le couple heureux qui se reconnaît dans l’amour défie l’univers et le temps ; il se suffit, il réalise l’absolu.” Simone de Beauvoir
    Et si nous évitions, avant que d’être adultes, que notre rapport au monde ne se réduise à ces deux seuls pauvres critères : j’aime et je n’aime pas.
    « Nous disons “j’aime” ou “je n’aime pas”, mais nous ne savons guère qui est ce “je” qui aime, “comment” il aime et “qui” il aime. Ce “je” qui nous fait sujet de nos choix et de nos préférences – sans un “je”, que vaudrait un “je t’aime” ? Mais chacun(e) sait combien ce “je” avant d’être adulte, c’est-à-dire libre, libéré(e) de ses entraves, doit accomplir une longue route.
    Nous avons perdu très tôt notre innocence – non nocere, ne pas souffrir. À peine avons-nous eu conscience de nos manques et de notre nudité que nous étions chassés du jardin d’Eden. Nous sommes encore ce bébé, nu et dépourvu, fragile et désemparé : si avide d’aimer et d’être aimé(e) qu’il ne tient pas davantage compte de l’autre que de lui-même. Il ne se connaît pas ; plutôt il ne sait de lui que ses besoins immédiats. » Catherine Bensaïd
    Qui aime qui quand je dis « Je t’aime » ? Catherine Bensaid Jean-Yves Leloup

  • Se transformer comme dit Mai. S’écouter, se connaître pour pouvoir se transformer.
    L’homme ne se connaît pas ; plutôt il ne sait de lui que ses besoins immédiats, il ne s’inquiète pas de savoir comment il est fait.

  • Odile Fillod, libre chercheuse, a découvert la partie cachée du clitoris. Beaucoup de défricheurs et de défricheuses, beaucoup de progrès dans tous les domaines et beaucoup de dégâts aussi. Il nous reste tant à découvrir avec respect, bienveillance, conscience et présence pour aller vers le meilleur de l’humanité !

  • Effectivement, il s’agit d’une défaite. La noirceur qui était déjà là, stagnante au fond d’une bonne partie de la population étasunienne est venue brouiller une eau apparemment limpide. Cette noirceur aujourd’hui bien visible est confrontante et douloureuse. Pour combien de temps ? Quel sera le prix à payer ? Se retrousser les manches, mettre les mains dans le cambouis. Ne pas céder au désespoir pendant cette période de régression. Il faudra, je l’espère, plusieurs générations pour que, à l’échelle de l’humanité, l’homme et la femme puissent vivre des jours couleur d’orange, comme l’a écrit Aragon. L’humanité est encore au stade de l’enfant-moi, moi-même, personnellement. Ce que l’on appelle le populisme est un repli sur soi à l’échelle d’un pays, de l’isolationnisme, chacun pense avoir raison, et que la solution est « chacun dans son coin » ! « Ni le grand art ni la générosité politique ne peuvent surgir d’un milieu humilié et déprimé, où règnent chômage, violence et angoisse du lendemain ». Nancy Huston
    Trouver les moyens et l’énergie de reconstruire une société, un nouveau paradigme, dans laquelle chacun pourrait jouer sa partition avec la conscience que cette terre est un trésor que nous devons respecter et partager. Le repli sur soi est dangereux. Il en va de la responsabilité de chacune et chacun.

    • Et oui on voit bien à quel point notre société (et l’humanité) crée de grands enfants. Capables principalement d’obéir et de chercher des parents de remplacement. Jerry disait ca dans son portrait. Ca fait tellement avancer de le réaliser et de chercher alors à grandir! Merci Edouard!

  • Convaincre ses proches, ceux qu’on connait parfaitement, trouver tous les chemins pour arriver à les convaincre des choses qui nous ont déjà convaincues. Et si on ne sait pas encore leur parler (bonjour!), au moins en incarnant les valeurs qu’on veut voir se répandre. Et je pense qu’il faut viser les hommes. Qu’ils répandent à leur tour les bonnes idées, les belles visions, les belles valeurs, celles qui nous unissent tous et qui ouvrent les yeux à ceux qui regardent parfois à côté.

  • Mai une fois de plus merci!!! Oui il faut transformer mais comme tu dis il faut aussi partager et transmettre aux générations futures, il y a encore beaucoup à faire, alors il faut leur dire aux jeunes générations, ils ont besoin encore d’entendre ces choses là de vive voix!!! Pas plus tard que cet aprèm dans une salle de classe: proposition d’aller à la présentation de l’école des compagnons du devoir, il fallait s’inscrire et une petite main de fille se lève, une autre fille (aucun garçon n’a ne serait-ce que cillé :-)) a réagi sur le champ en lui adressant un « toi, Lola!?!? » Ce à quoi je lui ai répondu que bien sûr elle a raison cette petite Lola, ne serait-ce que pour la curiosité. J’ai aussi ajouté quelques mots sur l’évolution pour les femmes qui peuvent tout à fait accéder à ces métiers « manuels ». Bref il y a encore beaucoup à faire y compris au sein de la gente féminine qui a parfois tendance à se saborder elle même so wake up!!!! Ce n’est pas la première fois que chez les ados ce sexisme est plus souvent propagé par les filles elles-mêmes, il y a 2 ou 3 ans j’avais assisté à la présentation d’une intervenante extérieure sur le sexisme en ZEP (je précise car cela a son importance rapport aux clichés tenaces qui peuvent être tout à fait faux) et les garçons de cette classe là avaient été beaucoup plus ouverts. Enfin voilà seulement 2 petites expériences qui me font encore réfléchir quant à l’éducation à donner aux filles pour qu’elles s’épanouissent et aussi qu’elles sachent être prudentes lorsqu’il le faut, c’est très délicat….

    • Nous n’en sommes qu’au début. Dans toute l’histoire de l’humanité. Nous devons être patientes, mais avancer sans resignation. Je crois que c’est la clé. Que ca donne de la force. Et du courage. Merci pour ton com et ces 2 partages.

    • Bonjour Cécile. Dans ce sexisme, ce sabordage, j’y vois un conditionnement, une soumission, la peur du jugement de l’autre, la non écoute de ses envies ? Q’en pensez-vous ?
      Plutôt que d’appuyer là où ça peut faire mal ( la soumission, … ), je trouve que vous avez très bien fait de mettre en avant la curiosité de Lola et le fait que les métiers « manuels » ne soient pas réservés aux hommes. Quelle responsabilité que d’instruire et d’éduquer ! L’éducation qui devrait être la mission des parents et non celle des profs. ( je me rappelle de votre anecdote au sujet des « exploits » de cet ado. http://www.maihua.fr/2016/12/womanspreading/ )
      Soumission. Rébellion. Responsabilité. Conséquences de la déresponsabilisation.
      J’ai trouvé cette vidéo très intéressante, concernant ces sujets :
      https://www.youtube.com/watch?v=nUivlpmOs_s

  • Merci pour tes doux mots, merci de parler de Polanski et de ne pas que se concentrer sur Trump. On excuse bien trop souvent le comportement de certains hommes, je suis une passionnée de cinéma mais quand je vois d’un côté les artistes qui incendie Trump et de l’autre les mêmes qui servent le main à Polanski, ça a tendance à me donner la nausée… Et puis merci de nous partager tes failles, je suis une féministe convaincue depuis toute petite, admiratrice des Simone (Veil et De Bauvoir), mais hier je n’étais pas dehors. Pour une bonne raison, j’étais en plein déménagement mais cela ne m’a pas empêcher d’avoir mal au cœur de ne pas pouvoir être là, de m’en vouloir. Alors, j’ai fait ce que j’ai pu liker, partager, commenter sur les réseaux sociaux. Je m’en veux toujours un peu, mais je comprends et notamment avec ton article que pour pouvoir aider cette cause il faut d’abord que je me réalise sur certains points. Je ne sais pas si mon commentaire et très claire alors je fais finir sur une chanson qui vient de me mettre la pêche à 2000% Heads up de Jain : https://www.youtube.com/watch?v=bbNqtsN-lV0&t=2s

  • Bonjour Mai, qu’est-ce que l’homme, qu’est ce que l’animal parmi les animaux ?
    Pascal Picq, paléoanthropologue au Collège de France a publié « Premiers hommes : la nouvelle histoire de nos origines » Une vision féministe !
    Le singe (au sens large) dans les relations mâles femelles présente des traits bien moins pathologiques que les nôtres. Beaucoup moins de violences !
    Beaucoup de sujets abordés dans cette émission passionnante dont l’économie évolutionniste :
    nos technologies ne sont pas garantes de notre liberté. Repensé à ton post « mon plan anti stress »
    https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-2eme-partie/premiers-hommes-derniers-singes
    xxx

  • Bonjour,

    Moi ce sont les podcasts de La Poudre, réalisés par Nouvelles Écoutes, où Lauren Bastide converse avec une femme sur une multitude de sujets qui me font beaucoup réfléchir en ce moment. Ces podcasts me donnent souvent de la matière pour discuter avec mon amoureux de féminisme. Et c’est souvent d’une grande richesse !
    Nous sommes parents d’un petit garçon qui a eu 7 mois et je m’interroge aussi sur l’éducation que nous allons lui offrir vis-à-vis de ces questions.
    Merci de nous faire encore une fois réfléchir.
    Belle journée !

  • Suite à l’affaire Polanski je ne peux que conseiller à toutes et à tous la lecture de cette petite bande dessinée sur l’impunité des hommes célèbres: http://www.mirionmalle.com/2016/09/limpunite-des-hommes-celebres.html
    Je la mets en lien parce que ces derniers temps, j’ai beaucoup discuté avec mon entourage de cette question, et je n’ai pu que me rendre compte, à mon grand désarroi, du travail qu’il reste à faire… Beaucoup, garçons ou filles, me répondaient des trucs du genre: « oui mais bon faut arrêter de dire que tout est sexiste aussi », « oui mais il a fait des super films Polanski quand même »… J’étais tellement choquée que je me trouvais parfois à court d’argument. Alors plusieurs fois ces dernières semaines j’ai eu recours à cette petite bande dessinée de Mirion Malle et j’en ai proposé la lecture à mes proches. Beaucoup ont changé d’avis après l’avoir lue… énormes bisous à tous / toutes, Julie

  • Aujourd’hui, j’ai croisé plusieurs petites filles avec des bonnets roses. Je ne sais pas si c’était volontaires de la part de tous les parents, mais ça m’a fait sourire.

  • Je suis tombée sur les émissions de la série documentaire sur France Culture « les combattantes arrêter les violences faites aux femmes » (disponible en podcast). Bouleversant et passionnant. Bref indispensable

  • Pourquoi vouloir transformer les autres ? Tu progresses sur ces idées donc tout le monde doit avoir cette prise de conscience au même moment que toi.. pour être moins seule dans sa chrysalide ? Ce qui influent nos idées sont les postures des autres, leurs valeurs, leur façon de prendre à bras le corps le monde. Parler n’est jamais vain mais il me semble qu’il faut utiliser son énergie avant tout pour être exigeant envers soi-même et pour donner à voir ce qu’on aimerait soi-même observer comme modèle.

    En somme : « je dois me transformer. car je crois que le combat commence là, pas en donnant mon opinions à des gens que je ne connais pas mais en prêchant auprès des miens. » oui, oui et oui, mais le combat se fait seul, il faut accepter sa solitude.

    • Coucou s. Pas sure de comprendre ton com mais tu sais COMME JE suis fervente défenseuse du changer soi même Avant de vouloir changer les autres. Cela dit, arrive UN point OU COMME Tu le Dis, c’est au contact de l’autre que l’on peut s’inspirer et se transformer. Alors pourquoi ne pas incarner cet autre pour ses proches?! PAR ailleurs lorsque l’on parle Du pb spécifique de la mysoginie ordinaire, JE n’ai pas OU plus besoin de me réformer moi-même pour essayer des actions (parmi lesquels des discussions AVEC les miens) transformatives sur mon entourage. Si ca n’est pas moi qui parle de mysoginie ordinaire À MES enfants, mes Parents, MES amis, qui le fera? Il me semble que l’on parle de choses différentes. Tu me diras

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