Conférence Ayahuasca

According to Jerry Hyde

(sous-titres dispo, cliquer en bas a droite de la vidéo)

j’espère que cette vidéo vous éclaire davantage sur ce que nous avons vécu sur la colline.

ce post a été préparé à l’avance, car au moment où ce post paraitra, nous serons à nouveau là-bas. blessings to you all! <3

 

Il y a 5 ans / Bouche 6 commentaire(s)

6 commentaire(s)

  • Salut Mai, merci pour ce partage SUPER intéressant, c’est peu de le dire !

    J’ai une petite question, car je suis particulièrement intéressée par le fait que Jerry ait choisi une approche qu’il revendique comme n’étant pas spécialement basée ou même intéressée par la tradition chamanique (j’espère ne pas déformer ses propos !) : d’après mes recherches, pour le coup totalement orientées vers les traditions et rituels chamaniques, durant l’expérience, le chaman est justement là pour guider la personne vivant l’expérience, il a un rôle assez actif du coup, en guidant la personne dans sa vision par des chants, ou même des explications si c’est nécessaire (je pense par exemple au docu que Jan Kounen a tiré de ses expériences, où il explique qu’une fois, il y a vu une femme sans tête et lui a dit qu’elle pouvait le prendre avec elle – dans un sens de possession visiblement -, et il a senti le chaman lui dire, en somme, « attention, ne fais pas ça, c’est dangereux », puis le guider ailleurs ; globalement, les expériences sur lesquelles j’ai fait des recherches, que ce soit en Amérique du Sud ou en Sibérie, se vivent un peu comme un mix entre une expérience spirituelle et « psychiatrique », disons, et des rendez-vous chez le médecin, où le chaman diagnostique le ou les troubles via l’expérience, et aide à la guérison) ; je me demandais du coup ce que Jerry pense de cette approche, et comment lui et les autres accompagnants gèrent les moments plus épineux de l’expérience, autrement que par le reiki comme expliqué ? Ou peut-être que comme le but est différent, et l’approche également, l’expérience se déroule naturellement autrement et ne va pas se porter sur ces terrains-là ?
    Je me demandais aussi, un moment Jerry explique brièvement que c’était sa première Vision Quest avec l’aya, qu’est-ce qu’il utilisait avant (s’il utilisait quelque chose) ?
    Enfin, évidemment l’idée d’aller par-delà le bien et le mal pour se confronter à la vérité, ça m’a évidemment totalement fait penser à Nietzsche, c’est une question sans fin qui me passionne !
    PS : concernant le sous-titrage, « to get shit-faced » ne veut pas dire se confronter à la merde, mais se bourrer la gueule 🙂 d’où l’idée que ce n’est pas une drogue festive.
    Bises Mai, j’espère que tout se passe bien au Népal !

  • Très intéressant! Ne pas voir juste le bien ou mal, avoir une perspective différente sur ce qui nous entoure, sur nos rapport aux autres et bien d’autres domaines. Très intéressant que Jerry explique qu’il n’est pas particulièrement croyant mais qu’il a été imbibé de croyances moralisatrices, comme beaucoup d’entre nous et il est difficile de s’en rendre compte et de s’en détacher pour justement avoir une nouvelle perspective. Je n’avais jamais fait le lien entre médicaments et racisme, je vais creuser ça! Et je suis du même avis concernant les questionnement sur notre société, si plus de personnes éteignaient leurs téléviseurs et prenaient un autre angle pour regarder ce qui passe réellement, le monde serait différent!

  • Il y a le meme biais entre les medicaments pour homme et pour femme. On estime que les memes molecules ont les meme effets et ce n ‘est pas forcement le cas. Et puis il y a meme des besoins de medicaments qui seraient plus adaptés aux femmes qui ne sont pas pris en compte. Comme les bebes dans le temps, pas d’antidouleur parce qu’ils n etaient pas censés ressentir la douleur (y a pas si longtemps…20 ans a tout casser).. a partir du moment ou une société met un individu au dessus de l’autre, pour sa couleur, son genre, son age… tout est biaisé pour etre principalement au service du dominant. Et cela finit même par paraitre « naturel ». C’est le syndrome de la poussette télécommandée de Foresti… si les mecs pliaient plus de poussettes, ca fait des plombes qu’il y aurait eu une etude de marché pour une poussette qui s’autoplie efficacement…

  • Hello Mai, tu touches effectivement a l’intime avec ce nouveau champs de discussion et je suis sincerement impressionnée par ton engagement a te devoiler aussi loin. J’ai pour ma part eu l’occasion de prendre des plantes amazoniennes lors de rituels chamaniques depuis qq années qui reste une experience que je partage peu car elle est veritablement hors norme et bouscule mes propres croyances sur le fait de prendre de plantes psychotropes (jamais fumé un joint de ma vie non plus!) mais aussi d’un monde invisible et inconnu bien loin de notre société de consommation. Même si pour moi ces experiences semblent bénéfiques a ce jour, on touche ici a des forces puissantes avec lesquelles il convient de rester tres humble et j’avoue que pour ma part j’ai été rassuré de me faire accompagner par des chamanes dont la pratique est ancrée dans un profond respect des traditions et du monde spirituel. Je rejoins le commentaire de Mélo sur le fait de dire que tout ce que l’on rencontre lors de ces pratiques n’est pas forcément bienveillant et qu’il convient de rester tres prudent sur les conditions dans lesquelles on vit ce genre d’esperiences. Je ne le recommenderais pas particulierement car je ne crois pas que ce soit le chemin de tout le monde mais si on se sent appelé vers cela alors il est important de veiller a trouver un cadre le plus sécurisé possible car malheureusement le tourisme chamanique explose et brouille completement les frontières entre quete spirituelle et experience esotérique. Je pense qu’il serait dangeureux de se lancer dans ce type de pratique pour juste « essayer » quelque chose de nouveaux.
    Derrière le même emerveillement que je ressens pour les pratiques chamaniques, je te dévoile aussi mes peurs. Elles ne concernent peut-etre que moi mais il me semblait important d’en faire part.

  • « Les vérités tues – celles que l’on tait – deviennent vénéneuses. » Nietzsche
    Aucune expérience avec l’ayahuasca.
    Un moyen comme d’autres, d’aller vers des terrains inexplorés pour mettre à nu certains aspects qui peut-être effraient, d’où l’importance, comme le disent fabienne et Mélo, d’être très bien entouré.

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